L'angoisse de la page blanche
Petit moment d'excitation, c'était la rentrée. Cette année, Marion nous a apporté de grandes feuilles blanches. Allez-y faites ce que vous voulez. Lâcher prise, ne pas s'enfermer dans ce rectangle stupide, voilà ma réflexion. Ce papier blanc je l'ai déchiré en formes rondes, à l'image des idées qui tournent parfois en rond dans la tête. Les formes rondes s'empilent les unes au-dessus des autres se collent se fondent.
Quand tout a séché, le tout m'a évoqué une carapace, superposition de couches qui s'épaississent.
J'ai travaillé un peu plus dans cette direction en travaillant essentiellement le support. La couche est épaisse avec des aspect vieux cuir qui résiste tant bien que mal aux griffures.
Ce deuxième traitement de papier kraft me convient moins, mais l'idée des superpositions des couches, comme des strates de vies sur lesquelles on se construit, on se protège, on se blinde m'attire.
je vais laisser pour l'instant la corde à partir de laquelle j'avais tant envie de travailler de côté, les liens qui se nouent, se dénouent pour mieux se renouer. Mais j'y reviendrais